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lundi 24 septembre 2018

Du temps pour les familles dans l'église 3

La croissance :

En tant que parents, nous devons savoir que selon la période de vie dans laquelle nous nous trouvons, notre perception du temps est différente.

L'enfant de moins de 6 ans ne prend pas en considération le temps, ce n'est pas sa priorité. C'est pour celà que le simple fait d'aller 5 min au coin peut générer une grosse crise. Ou encore qu'un petit moment de séparation semble une éternité. Pour résumer, le temps qui passe n'est pas son souci car il n'en a pas pleinement conscience.
Ecclésiaste 3-11, nous dit que "Dieu a mis dans le coeur de l'Homme la pensée de l'éternité", c'est très clair dans cette tranche d'âge où le temps n'a pas de limites.


Après l'âge de 8 ans et l'apprentissage de l'heure, l'enfant peut commencer à saisir l'importance du temps qui passe. Il connaît les jours de la semaine et la différence entre le matin et le soir.
Gérer son temps est un apprentissage et c'est le bon moment pour commencer à l'aider pour s'organiser et anticiper.
Dans le texte de la création, cité en Genèse, Dieu a bien anticipé le fait que les plantes, les arbres, les fleurs auraient besoin de lumière pour vivre. Il s'est donc organisé pour créer le soleil avant de créer les végétaux.

Un adolescent n'aura aucun mal à vivre le temps présent et à profiter de ses nouvelles libertés sur le moment, mais aura du mal à se réorganiser. Il comprend qu'il ne pourra pas tout faire dans une journée mais a encore du mal à l'assumer. La conscience de préparer son avenir aujourd'hui commence aussi à devenir plus claire pour à cet âge là. D'ailleurs, a 12 ans, Jésus était déjà bien au courant qu'il devait s'occuper des affaires de son père.


La vie dans le présent :

J'aime dire que le passé et le futur appartiennent à Dieu, seul le présent dépend, aussi, de nos propres choix.
Notre passé, ce sont nos souvenirs et nos expériences, qui nous donnent la force et la foi pour agir dans le présent.
Notre avenir, c'est de garder les yeux rivés sur le but et l'espérance de la récompense à venir alors que nous avançons!

En réalité, nous ne pouvons agir que dans le présent et rien d'autre.
On ne peut pas gaspiller notre temps présent en ayant peur ou en rêvant de l'avenir, ni en stagnant dans la nostalgie ou en ressassant le passé.

"Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui même. A chaque jour suffit sa peine." Matthieu 6-34

"Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles." 2 Corinthiens 5-17

Vivre dans l'anticipation permanente du lendemain peut venir d'un problème d'anxiété. Il s'agit de soucis et celà peut avoir un impact négatif sur nos familles. Une personne anxieuse est souvent négative et peut devenir source de doute et d'insécurité pour ses proches.
On peut aussi avoir du mal à passer à un nouveau chapitre de notre vie
De même, il est important de prendre le temps nécessaire, personnellement, pour tourner la page du passé et/ou délaisser ses inquiétudes du lendemain. C'est nécessaire pour l'équilibre quotidien de toute la famille.

"Vous devriez dire, au contraire: Si Dieu le veut, nous vivrons, et nous ferons ceci ou cela." Jacques 4-15
"Quand je serai marié, je ferai ceci et cela , quand j’aurai des enfants..., quand je serai à la retraite...
Si j'étais encore célibataire, je pourrai faire tout ce que je veux!
Si seulement j'étais encore jeune.... "

Avec ce genre d'idées, on se met à se comporter comme en dehors de notre étape de vie, du coup notre vie peut devenir très frustrante !


Il existe différentes approches de relation d'aide chrétiennes qui peuvent être un bon soutien lorsque l'on veut faire face à ce genre de questions et être soutenu dans nos transitions de vie.
Ce sont bien nos choix présents qui détermineront notre avenir et le passé de nos enfants devenus adultes. Il est donc de notre responsabilité de vivre notre présent en le gérant avec sagesse.

Les priorités :


Etant donné que la durée d'une journée n'est pas extensible, nous sommes contraints de fonctionner par priorisation.

La bible nous parle dans Luc 10-38 à 42, de l'histoire de 2 soeurs : Marthe et Marie. Elles reçoivent Jésus dans leur maison mais elles n'ont pas du tout les mêmes priorités dans leur coeur. Alors que l'une s'affaire à servir aux tâches pratiques, l'autre est aux pieds de Jésus pour l'écouter. Puis, Marthe se plaint à Jésus que sa soeur ne l'aide pas. Au lieu d'aller dans son sens, Jésus lui fait remarquer qu'elle n'a pas choisi la bonne priorité à ce moment là. Cela nous semble pourtant logique et légitime de la part de Marthe.
En tant que maman, je me vois bien à sa place...
Au fond, je ne crois pas que Marie était une fainéante. Je pense simplement qu'elle a vu là une occasion à ne pas manquer. Elle avait bien le temps d'astiquer et de servir les autres ! Jésus en personne était dans son salon !
Avoir le privilège d'un moment particulier de dialogue avec Jésus, sans la foule, en entretien privé dans sa propre maison, cela aurait sûrement dû être une priorité pour Marthe!

Au final, ce passage nous montre qu'un même laps de temps peut-être utilisé de façon totalement différente selon nos choix personnels. Demandons le  discernement pour être en mesure de voir les occasions à saisir et " la bonne part " à choisir sans nous "agiter pour beaucoup de choses" et passer à côté des priorités.

En y réfléchissant, il me semble que les commandements que Jésus a appelé " les plus grands " peuvent nous aider à fixer les bonnes priorités:

Matthieu 22- 37 et 38 nous dit :

"Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même."

Si on résume : Aimer Dieu puis son prochain comme soi-même. 3 priorités claires.

- La relation à Dieu, en l'intégrant dans notre vie quotidienne par la prière, l'écoute, la lecture de la bible et le service.

- La relation à soi (corps, âme et esprit) en étant responsables et en tenant compte de nos propres besoins à ces différents niveaux.

- La relation aux autres selon le degré de proximité et d'engagement (mariage, filiation, amitié), en accordant du temps de qualité et de l'énergie à chacun, en fonction de leurs besoins et personnalité.


Si on pousse un peu plus loin que de la simple théorie et qu'au lieu de simplement "adhérer" à ces principes on pose des actes concrets dans chacune de ces relations, il me semble qu'en fait, il y a déjà bien assez à faire...


Dans la famille et dans l'église on pourrait :


-mettre en place une équipe de personnes formées en relation d'aide pour prier et conseiller les personnes qui sont comme "bloquées" dans un stade de leur vie.

- Parfois stopper volontairement nos activités pour se mettre aux pieds de Jésus en famille et simplement l'écouter.

- Afficher des pense-bêtes ludiques et imagés dans la maison pour aider nos enfants à s'organiser.


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